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Institut de Parasitologie et de Pathologie Tropicale

Paludisme

Doderer, C., A. Heschung, et al. (2007). "A new ELISA kit which uses a combination of P. falciparum extract and recombinant P. vivax antigens as an alternative to IFAT for detection of malaria antibodies." Malar J 6(1): 19. Lien

Elghouzzi, M. H., A. Senegas, et al. (2008). "Multicentric evaluation of the DiaMed enzyme-linked immunosorbent assay malaria antibody test for screening of blood donors for malaria." Vox Sang 94(1): 33-40. Lien

Akaddar, A., C. Doderer-Lang, et al. (2010). "Catestatin, an endogenous chromogranin A-derived peptide, inhibits in vitro growth of Plasmodium falciparum." Cell Mol Life Sci 67(6): 1005-15. Lien

Atchade, P. S., C. Doderer-Lang, et al. (2013). "Is a Plasmodium lactate dehydrogenase (pLDH) enzyme-linked immunosorbent (ELISA)-based assay a valid tool for detecting risky malaria blood donations in Africa?" Malar J 12(1): 279. Lien

Doderer-Lang, C., P.S. Atchade, et al. (2014). "The ears of the African elephant: unexpected high seroprevalence of Plasmodium ovale and Plasmodium malariae in healthy populations in Western Africa." Malar J 13: 240. Lien

ermanno for the sitePr Ermanno Candolfi :

PU-PH Classe exceptionnelle, HDR  

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Dr Sylvie Perrotey : MCU     Contact mail      Accès au CV

cecile.P1050478 Cécile Doderer-Lang : Ingénieure d’étude Unistra    

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Dr Catherine Vonthron-Sénécheau : MCU-HDR.    Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.    Accès au CV

Laboratoire d’innovation thérapeutique UMR CNRS-Unistra 7200 : Site internet du laboratoire

  • Magalie Frugier (Institut de Biologie Moléculaire et Cellulaire, Architecture et Réactivité de l'ARN, UPR CNRS 9002)
  • Burkart Bechinger (Institut de Chimie, CNRS, UMR 7177)
  • Marie-Hélène Metz-Boutigue (INSERM U575, Physiopathologie du Système Nerveux)
  • Eric Marchioni (IPHC-UMR CNRS-Unistra 7178)

Depuis 2006 nous avons mis en place une plateforme de production de protéines recombinantes dédiée au diagnostic des infections parasitaires. Nous avons développé un réactif de diagnostic pour le dépistage des anticorps dirigés contre Plasmodium falciparum et Plasmodium vivax, distribué par Bio-Rad® dans les centres de transfusion en France, Belgique et Suisse (Doderer C, et al. (2007). Malar J). Un nouveau réactif permettant la détection des 4 espèces a été mis au point afin d'élargir le dépistage aux espèces Plasmodium ovale et Plasmodium malariae. Il est  actuellement en cours d’évaluation. Ce test repose uniquement sur les protéines recombinantes chimériques et permet de s’affranchir de l’antigène natif de Plasmodium falciparum ainsi que de la culture in vitro. Le savoir-faire est déjà protégé par une enveloppe Soleau.

Notre technologie a permis la mise en place de contrats d’expertises avec Bio-Rad® et Diasorin.

Contexte général du projet

Le paludisme est une maladie parasitaire endémo-épidémique provoquée par des protozoaires du genre Plasmodium et considérée comme l'un des fléaux les plus importants de la planète. Environ 40% de la population mondiale vivant en zone tropicale est exposée à cette parasitose qui tue 1 million d’enfants par an en Afrique subsaharienne. Ces décès sont imputables à l'espèce Plasmodium falciparum responsable des accès graves de neuropaludisme. En Afrique, la médecine traditionnelle, très accessible financièrement et géographiquement, occupe une place très importante dans la prise en charge des pathologies dont souffrent les populations locales. Et selon l’OMS, 80% des africains ont recours à cette médecine pour se soigner. Cependant, malgré leur utilisation séculaire en tradithérapie antipaludique, les extraits naturels de plantes ne font pas toujours l’objet d’évaluations scientifiques. Par conséquent, la composition chimique de ces extraits végétaux est souvent assez peu connue voire totalement inconnue tout comme leur efficacité réelle sur l’agent causal du paludisme.

Objectifs

Notre projet vise à étudier les plantes traditionnellement utilisées en Côte d’Ivoire contre le paludisme et les fièvres en vue d’en valoriser les composés bioactifs. Il est mené dans la région du Parc National de Taï où des travaux de recherche impliquant des singes sont déjà conduits. Des études récentes ont révélé que Plasmodium falciparum est une espèce étroitement apparentée aux espèces plasmodiales retrouvées chez les gorilles des plaines de l’ouest (Cameroun, République de Centrafrique, République du Congo) et il est probable que les singes soient à l’origine du paludisme chez l’homme. Plusieurs espèces de primates de la forêt de Taï, incluant des chimpanzés, sont connues pour héberger d’autres espèces plasmodiales simiennes indiquant que les singes et les humains ont vécu ensemble pendant des milliers de générations. Ces données suggèrent une possible évolution concomitante de l’utilisation des plantes antimalariques dans un ou plusieurs taxa de primates.

Objectifs :

  1. Découvrir de nouvelles molécules anti-protozoaires d’origine naturelle
  2. Contribuer à la compréhension de leur mécanisme d’action

 

Projets en cours

Depuis 2002 l’Institut de Parasitologie et de Pathologie Tropicale (IPPTS) a développé la culture de diverses souches chloroquinosensibles ou résistantes de Plasmodium falciparum, l’agent du paludisme, afin de mettre au point de nouvelles techniques de diagnostic in vitro du paludisme en collaboration avec des industriels. Ces travaux ont été fructueux puisque nous avons produit deux réactifs couramment employés dans les centres de transfusion sanguine en Europe et en Afrique afin de prévenir le paludisme transfusionnel. Cette activité de valorisation industrielle a généré un savoir–faire dans le domaine de la culture de ce parasite dont le maintien est délicat et très dépendant de locaux aptes à gérer les risques infectieux (P2 renforcé) et de la qualité des opérateurs. Ainsi, nous avons peu à peu mis à la disposition de la communauté scientifique de l’Université notre expertise dans ce domaine. Nous disposons également de modèles murins du paludisme (P. berghei, P. chabaudi chabaudi) permettant d’évaluer l’activité antipaludique in vivo de nouvelles drogues. Le paludisme à P. falciparum est responsable de la mort de près d’un million d’enfants par an et le parasite développe sans cesse de nouvelles résistances à toutes les drogues introduites sur le terrain. La recherche de nouvelles drogues anti-Plasmodium est une priorité et nous collaborons avec de nombreuses équipes de l’UdS dont l’activité est dédiée à ces recherches.

Affiliations

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